Paul André Coumes, fidèle des médiathèques du Haut-Livradois, nous propose une autre découverte :
" Depuis quelques semaines, le troglodyte mignon scande son chant sonore depuis les branches basses, les buissons et les ronciers.

Il lui arrive de prendre de l'altitude (3 m rarement plus) sur les premières branches des sapins.
Cette petite boule de plume rondouillette mais vive m'étonne toujours autant par la puissance disproportionnée de son chant.
Celui-ci, très rythmé et mélodique, enchaine rapidement des notes clairement dissociées et des trilles :
Le chant typique : https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/3967
[ou https://www.xeno-canto.org/species/Troglodytes-troglodytes]
Le troglodyte se poste souvent en évidence à faible hauteur pour "propulser" sa mélodie, le bec grand ouvert et la queue relevée.
A vos oreilles !
Belles écoutes et bon week-end,
Paul-André"
Pour les anciens, son caractère vif et espiègle et sa petite taille (environ 9 g pour une dizaine de centimètre) lui aurait permis de conquérir le titre de roi des oiseaux.
En effet, d'après Pline, les oiseaux décidèrent de couronner roi celui d'entre eux qui parviendrait le plus haut dans le ciel. Quoique de tempérament querelleur, le troglodyte se dissimula, à son insu, dans le plumage de l'aigle. De son vol puissant, le rapace se hissa plus haut que tous ses concurrents puis, sur d'être couronné, il commença sa redescente. Alors le troglodyte prit son envol et s'éleva encore plus haut dans le ciel en criant : «Le roi, c'est moi!».
Apparemment les autres oiseaux n'apprécièrent guère la filouterie.