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21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 18:40

article la montagne 16 02 10

Messieurs Allezard et Valeix se sont émus auprès de moi, par courrier recommandé [?], de la teneur de l'article du quotidien "La Montagne", article qu'ils avaient eux même suscité  par l'envoi d'un communiqué de presse.


Je trouvais aussi qu'il reflétait mal la réalité.


Tout d'abord, M. Mestre n'a pas démissionné à l'issue du scrutin. Il a même été un conseiller municipal particulièrement actif jusqu'à ce que l'opportunité d'être embauché comme employé communal ne se présente à lui. C'est donc après son recrutement, dans un souci de clarté et pour éviter toute confusion des genres, qu'il a démissionné de ses fonctions électives en janvier 2009.


Ensuite, M. Valeix avait motivé son courrier de démission pour "raisons personnelles". Après m'être entretenu avec lui il m'avait semblé qu'un faisceau de raisons diverses l'avait poussé à cette décision, faisceau dont le dossier de l'appartement du multiple rural n'était qu'un élément.


Manifestement, après la démission de M. Allezard, et d'après la lecture du communiqué largement diffusé ensuite, la question me semble moins évidente.


Avant de poursuivre je tiens à préciser que M. Valeix a été un excellent adjoint alors même que, nouvel élu, il découvrait l'action municipale. C'est pour cette raison, et parce que ses qualités manqueront à notre équipe que, lors du dernier Conseil, j'ai déploré publiquement sa décision de démissionner. Je n'ai cependant pas à juger de ses motivations profondes mais juste à respecter son choix.


En 2009 le dossier du multiple rural, et du service qu'il amène à la population, a occupé bien des séances de Conseil municipal. Lors de la séance de juillet, l'ensemble des conseillers municipaux a convenu qu'il était nécessaire de fournir un logement adapté au gérant, logement qui était d'ailleurs encore habitable il y a une grosse dizaine d'année. Afin de chiffrer le coût des travaux, des devis ont donc été demandés à plusieurs artisans et un plan de rénovation élaboré par la commission bâtimentaire.


Le changement de gérant de l'automne a mis une nouvelle fois en évidence la nécessité de disposer d'un logement pour celui-ci. Malgré cet avis unanime, la séance du Conseil du mois d'octobre ne fut pas sans tensions, certains estimant que la commune s'impliquait trop dans la gestion en dénonçant notamment le fait que la Mairie, dans l’attente d’un nouveau gérant, assure, tant le dépôt de pain que la distribution du journal. Manifestement ces divergences ont laissé des traces.


Lors de la séance du Conseil du mois de novembre, la décision de procéder à la rénovation de l'appartement fut définitivement prise, à l'unanimité des présents. Le montant des travaux appelait l'utilisation de la procédure adaptée pour choisir les entreprises. Afin d'étudier la pertinence d'éventuelles options, la commission bâtimentaire s'est réuni une première fois ; à l'issue de l'étude des propositions des entreprises elle décida de s'en tenir au projet initial. Puis, alors qu'une vingtaine d'entreprises avaient répondu à nos demandes de devis, et après avis d'une commission bâtimentaire élargie, j'ai informé dans un premier temps les entreprises non retenues pour qu'elles puissent éventuellement faire des observations, et, dans un deuxième temps les entreprises retenues comme les moins disantes.


Certes la neige avait empêché M. Allezard de participer à la dernière  réunion de la commission bâtimentaire mais je reste étonné par la violence de sa réaction en Conseil alors même qu'après 15 ans de mandat il avait été confronté, à d’autres reprises, à ce type de procédure. Je peux comprendre un certain nombre de ses arguments, même si j'estime qu'il aurait été plus judicieux de les avancer plus en amont dans ce dossier, je veux bien reconnaître des maladresses de ma part et je peux même comprendre certains ressentiments. En revanche je ne peux, en aucun cas, admettre qu'un membre du Conseil municipal porte la suspicion sur l’intégrité de certains de ses collègues. Dès lors, je comprends sa décision de ne plus travailler au sein d'une équipe, et sous l'autorité d'un Maire, pour lesquels il n'a ni confiance, ni considération.


Enfin, quand j'évoque des divergences, cela ne signifie pas que MM. Valleix et Allezard souhaitent l'échec et la fermeture de notre multiple rural. Chacun sait qu’ils en sont des clients réguliers tant personnellement que par l'intermédiaire de l'association "Les chasseurs indépendants".

 

En ce qui me concerne je ne crains pas la polémique mais je ne pense pas qu’elle serve les intérêts de notre petite communauté. En espérant donc que ces précisions pourront éclairer ceux qui s’interrogent.

 

 

Simon RODIER, Maire

 

 

 

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